Votre installation solaire perd en rendement ? Check-list de diagnostic en 30 minutes avant d’appeler l’installateur

Vous constatez une baisse de production de vos panneaux solaires, une facture d’électricité qui remonte ou un suivi en ligne moins flatteur que prévu ? Avant de paniquer ou de payer un déplacement, il est utile de vérifier quelques points simples que tout propriétaire peut contrôler lui-même en une trentaine de minutes.[web:42][web:48][web:52] Dans la majorité des cas, la perte de rendement vient de causes basiques : salissures, ombres nouvelles, problème d’onduleur ou simple particularité météo.[web:45][web:48][web:57]

Cette check-list pratique vous guide étape par étape pour distinguer une vraie panne d’une simple baisse logique de production. Une fois ce diagnostic rapide réalisé, vous saurez si un appel à votre installateur est réellement nécessaire, et vous pourrez lui transmettre des informations précises pour gagner du temps.

Étape 1 – Vérifier si la baisse est vraiment anormale

Avant de parler de panne, il faut d’abord exclure les causes normales de variation de production : saison, météo ou nombre d’heures d’ensoleillement. La production solaire varie fortement entre l’été et l’hiver, mais aussi d’un mois à l’autre selon les périodes de pluie, de nuages ou de brouillard.[web:48][web:57] Une semaine très nuageuse peut faire chuter votre production de 30 à 60 % par rapport à une semaine en plein soleil, sans que l’installation ait le moindre défaut.[web:23][web:48]

Checklist rapide :

• Comparer la période qui vous inquiète avec la même période l’année précédente (même mois, même saison).
• Regarder la météo locale : a-t-il plu ou fait gris plusieurs jours de suite ?
• Vérifier que vous comparez bien des journées complètes et non pas un simple jour isolé de pluie.[web:48][web:37]

Si la baisse est cohérente avec la météo ou la saison (hiver vs été), il n’y a probablement pas de problème technique. Si la production chute anormalement par rapport aux années précédentes ou aux estimations, poursuivez les étapes suivantes.

Étape 2 – Inspection visuelle des panneaux (5 minutes)

Une simple inspection visuelle permet souvent de repérer des problèmes évidents : salissures importantes, dégâts mécaniques ou éléments gênants sur les modules. Des panneaux cassés, fissurés ou fortement encrassés peuvent entraîner une chute brutale ou progressive du rendement.[web:45][web:46][web:54]

À vérifier depuis le sol (ou un point sécurisé) :

• Présence de fissures visibles, impacts (grêle, chute d’objet), zones brunes ou “points chauds” sur un module.
• Dépôts importants : fientes d’oiseaux, mousse, feuilles agglomérées, poussière épaisse ou boue (près de routes ou exploitations agricoles).
• Éléments posés ou tombés sur les panneaux : bâche, jouet, branche, objets divers.[web:46][web:48]

Si vous constatez une casse, une boîte de jonction fondue ou un panneau manifestement endommagé, ne montez pas sur le toit et ne touchez pas à l’installation. Coupez si possible le sectionneur côté panneaux et contactez directement un professionnel.[web:42][web:46]

Étape 3 – Chercher de nouveaux ombrages (5 minutes)

Un arbre qui a poussé, une haie non taillée, une nouvelle antenne ou un ouvrage voisin peuvent projeter de l’ombre sur une partie de vos panneaux, surtout le matin ou en fin d’après-midi. Même un ombrage partiel sur un seul module peut faire chuter le rendement de tout un string si l’installation utilise un onduleur central.[web:25][web:49][web:51]

À observer :

• Regarder la toiture à plusieurs moments de la journée (si possible) : matin, midi, fin d’après-midi.
• Identifier tout nouvel obstacle : arbre qui a pris en hauteur, haie, cheminée, antenne, rénovation chez un voisin.
• Vérifier aussi les ombres saisonnières : en hiver, le soleil plus bas crée des ombres plus longues qu’en été.[web:25][web:48]

Si vous repérez un nouvel ombrage végétal, la première action est souvent simple : taille ou élagage. En cas d’ombre structurelle (bâtiment, cheminée), un installateur pourra étudier l’ajout de micro-onduleurs ou d’optimiseurs sur les panneaux les plus impactés.

Étape 4 – Contrôler l’onduleur et les voyants (5 à 10 minutes)

L’onduleur est la pièce maîtresse de l’installation : si lui dysfonctionne, toute la production s’effondre.[web:44][web:56][web:58] Heureusement, la plupart des modèles signalent clairement les anomalies via des voyants lumineux ou un écran d’affichage.

Points à vérifier :

• L’onduleur est-il allumé ? Un voyant vert (ou “OK”) doit être présent en fonctionnement normal.
• Voyants rouges/oranges ou codes d’erreur affichés : noter précisément le message ou le code.
• Bruits anormaux, cliquetis répétés ou ventilateur qui tourne en permanence.[web:44][web:56]

Bon réflexe : prendre une photo de l’écran ou du message d’erreur. Cela permettra à votre installateur ou au SAV de comprendre plus vite la nature du problème. En cas de voyants rouges persistants ou de codes d’erreur répétés, évitez de manipuler l’appareil sans consigne et contactez un professionnel en indiquant le modèle et le message affiché.[web:42][web:44]

Étape 5 – Vérifier câbles, connexions et fixations visibles (5 minutes)

Sans démonter l’installation, il est possible de contrôler visuellement l’état des câbles accessibles, des gaines et des points de fixation apparents. Les câbles dénudés, grignotés par des rongeurs ou soumis aux UV peuvent entraîner des pertes, des coupures ou des risques de sécurité.[web:42][web:45][web:47]

À observer (sans ouvrir de coffret) :

• Câbles extérieurs : vérifier qu’ils ne sont pas coupés, écrasés, rongés ou arrachés.
• Gaines : vérifier qu’elles ne sont pas ouvertes, fissurées ou fortement dégradées.
• Fixations visibles : rails, crochets apparents, supports tordus ou desserrés.[web:45][web:46]

Si vous constatez un câble abîmé, un boîtier cassé ou une fixation manifestement défaillante, n’essayez pas de “bricoler” vous-même. Coupez l’installation si nécessaire et appelez un professionnel, en lui envoyant des photos claires de la zone concernée.[web:42][web:46]

Étape 6 – Analyser vos données de production (5 à 10 minutes)

La plupart des installations récentes disposent d’une application ou d’un portail web permettant de suivre la production jour par jour. Ces données sont précieuses pour distinguer une simple fluctuation météo d’un vrai problème technique.[web:42][web:47][web:58]

À analyser dans l’appli :

• Production journalière actuelle vs production à la même période l’année précédente.
• Chute brutale et durable de production à partir d’une date précise (signe d’une panne ou d’un défaut d’onduleur, de string ou de panneau).
• Différence nette entre la production estimée par l’installateur et la production réelle sur plusieurs mois, en tenant compte de la météo.[web:48][web:52]

Si vous voyez une cassure nette dans les courbes (production divisée par deux ou plus, du jour au lendemain, sans raison météo évidente), il est très probable qu’un élément de l’installation soit défaillant. Notez la date exacte du début de la chute, cela aidera beaucoup le professionnel lors du diagnostic.

Étape 7 – Décider : entretien simple ou appel à l’installateur ?

Une fois les points précédents vérifiés, deux cas se présentent :

Cas 1 – Vous avez identifié une cause simple

Exemples :

• Panneaux très sales, recouverts de feuilles ou de fientes.
• Nouvel ombrage lié à un arbre ou une haie.
• Production simplement plus faible pendant une période très nuageuse ou en plein hiver.

Dans ces cas, un nettoyage adapté, une taille d’arbre ou un simple recul lié à la saison suffisent souvent à expliquer la baisse.[web:45][web:48][web:54] Surveillez l’évolution de la production après ces actions avant d’envisager une intervention payante.

Cas 2 – Vous suspectez une panne réelle

Signes d’alerte :

• Voyant rouge/orange ou messages d’erreur persistants sur l’onduleur.
• Chute brutale de production à partir d’une date précise, non liée à la météo.
• Panneaux manifestement endommagés, boîtier de jonction fondu, câble coupé ou gaine arrachée.
• Hausse anormale de votre facture d’électricité alors que vos habitudes de consommation n’ont pas changé.[web:42][web:52][web:57]

Dans ce cas, il est temps de contacter votre installateur ou un spécialiste photovoltaïque. Grâce à votre check-list, vous pouvez lui transmettre immédiatement :

• Le modèle d’onduleur et les messages d’erreur éventuels.
• Des photos des panneaux, câbles et boîtiers visibles.
• La date approximative de début de la baisse de production.
• Des captures d’écran de vos courbes de production sur l’appli.[web:41][web:42][web:49]

Plus votre descriptif est précis, plus le diagnostic sera rapide, ce qui peut réduire le temps d’intervention et, parfois, le coût global.

Quand faire appel sans attendre ?

Certaines situations justifient un appel immédiat sans passer par toute la check-list :

• Odeur de brûlé, fumée, boîtier fondu ou traces de surchauffe.
• Choc important sur la toiture (chute d’arbre, tempête, grêle violente).
• Disjoncteur qui saute régulièrement dès que l’onduleur démarre.
• Panne générale de l’onduleur (aucun voyant, aucun affichage) malgré la présence de soleil.[web:39][web:41][web:55]

Dans ces cas, coupez l’installation si vous le pouvez en sécurité (sectionneur ou disjoncteur dédié) et contactez rapidement un professionnel qualifié. Ne démontez rien vous-même et ne montez pas sur le toit.

Besoin d’un avis sur votre baisse de rendement ?

Chaque installation est unique : puissance, orientation, région, qualité du matériel et historique de maintenance influencent fortement le rendement réel au fil des années.[web:45][web:54][web:57] Si vous doutez encore après cette check-list, un avis expert basé sur vos données de production et les caractéristiques de votre toiture permet de trancher entre simple effet météo et vrai problème technique.

Vous pouvez demander une analyse personnalisée et un devis gratuit pour vérification ou optimisation de votre installation, incluant un contrôle des principaux points sensibles (panneaux, câblage, onduleur, dimensionnement).

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