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optimisation-rendement 20 janvier 2025

Rendement faible par temps couvert : 7 actions simples pour doper la production de vos panneaux solaires

Même sous un ciel gris, vos panneaux solaires peuvent produire jusqu'à 30 % de leur puissance. Découvrez 7 actions concrètes pour optimiser votre rendement par temps couvert et augmenter vos économies.

Par Équipe Panneaux Solaire Energie

Rendement faible par temps couvert : 7 actions simples pour doper la production de vos panneaux solaires

Beaucoup de propriétaires de panneaux solaires s’inquiètent dès que le ciel devient gris, persuadés que leur installation “ne sert plus à rien” sans plein soleil. En réalité, les panneaux photovoltaïques continuent de produire grâce à la lumière diffuse, même lorsque le soleil est caché par les nuages.[web:22][web:24] Selon la densité de la couverture nuageuse, la production peut encore représenter en moyenne 10 à 30 % de la puissance maximale de l’installation, ce qui reste significatif sur l’année.[web:5][web:23][web:31]

L’enjeu n’est donc pas de supprimer les nuages, mais d’optimiser tous les paramètres que vous contrôlez pour limiter les pertes et gagner des kWh supplémentaires les jours de faible ensoleillement. Voici 7 actions simples, concrètes et souvent peu coûteuses pour doper le rendement de vos panneaux solaires par temps couvert.

Pourquoi le rendement baisse quand le ciel est couvert ?

Un panneau solaire transforme la lumière en électricité, pas la chaleur : il capte à la fois le rayonnement direct du soleil et le rayonnement diffus renvoyé par l’atmosphère et les nuages.[web:22][web:24] Quand le ciel se couvre, le rayonnement direct diminue fortement, mais le rayonnement diffus reste présent, d’où une production plus faible mais loin d’être nulle.

Plus les nuages sont épais, plus la lumière est atténuée, ce qui fait chuter la puissance instantanée de l’installation, typiquement de 40 à 60 % par rapport à une journée en plein soleil.[web:2][web:23][web:29] Cette baisse naturelle peut cependant être aggravée par d’autres facteurs évitables : ombrages, saleté, orientation imparfaite, surchauffe des modules ou mauvais réglage de l’onduleur.[web:7][web:33][web:36]

1. Chasser les ombres parasites

Par faible luminosité, chaque watt compte, et les ombres locales deviennent encore plus pénalisantes pour le rendement global. Une cheminée, un arbre, une antenne, une lucarne ou une partie de toit en surplomb peuvent réduire la production d’un string entier si un seul panneau est fortement ombragé.[web:25][web:33][web:36]

Actions à mettre en place :

  • Observer votre toiture à différents moments (matin, midi, fin de journée) pour repérer les zones d’ombre récurrentes.
  • Tailler ou faire tailler les arbres et haies qui projettent une ombre régulière sur les panneaux, surtout en hiver quand le soleil est plus bas.
  • En cas d’ombre impossible à supprimer (bâtiment voisin, cheminée), envisager avec un professionnel l’ajout de micro-onduleurs ou d’optimiseurs sur les panneaux concernés, afin de limiter l’impact sur toute la chaîne.[web:25][web:33]

2. Nettoyer les panneaux sans excès

Une fine couche de poussière, de pollens, de pollution ou de fientes d’oiseaux réduit la quantité de lumière atteignant les cellules, et cet effet se ressent d’autant plus lorsque le rayonnement est déjà faible.[web:12][web:31][web:36] Des panneaux encrassés peuvent perdre plusieurs pourcents de rendement, voire davantage dans les zones très exposées à la pollution ou aux dépôts organiques.

Bonnes pratiques de nettoyage :

  • Vérifier visuellement les panneaux 1 à 2 fois par an, de préférence au printemps et en fin d’été.
  • Nettoyer avec de l’eau claire et un balai télescopique à brosse souple, sans nettoyeur haute pression ni détergent agressif, tôt le matin ou par temps couvert pour éviter les chocs thermiques.[web:12][web:36]
  • Dans de nombreuses régions, la pluie suffit à faire un “rinçage naturel”, mais elle ne remplace pas totalement un nettoyage en cas de dépôts tenaces (fientes, résine, poussières industrielles).[web:29][web:31]

3. Vérifier orientation et inclinaison

Même si cela ne se corrige pas au quotidien, une orientation ou une inclinaison mal adaptées réduisent le rendement toute l’année, y compris par ciel couvert. En France, l’orientation idéale reste globalement plein sud, avec un angle d’inclinaison autour de 30 à 35° pour maximiser la production annuelle.[web:25][web:28][web:38]

Si votre toit est orienté sud-est ou sud-ouest, la production reste très correcte, mais une orientation franchement est ou ouest peut réduire significativement la quantité d’énergie captée lorsque la luminosité est limitée.[web:28][web:38] En cas de toiture très défavorable, un installateur peut proposer des châssis sur toiture plate ou au sol afin de corriger orientation et inclinaison et récupérer plusieurs pourcents de rendement sur l’année, ce qui pèse sur le ROI à long terme.[web:16][web:28]

4. Surveiller la température et la ventilation

La performance des panneaux est mesurée à une température de cellule d’environ 25 °C, et chaque degré supplémentaire entraîne une légère baisse de rendement, même quand le ciel est voilé.[web:23][web:20] Par temps lourd, nuageux mais chaud, la température des modules peut rester élevée et réduire la puissance instantanée, notamment sur les toitures peu ventilées.

Pour limiter la surchauffe :

  • Vérifier que les panneaux sont bien posés avec un espace suffisant entre la toiture et les modules pour permettre une bonne circulation d’air.
  • Éviter autant que possible les obstacles qui bloquent la ventilation naturelle sous les panneaux, en particulier sur toiture plate.[web:20][web:14]
  • En cas de rénovation lourde, un installateur RGE peut proposer un système de montage favorisant la ventilation arrière, ce qui améliore le rendement en été et les jours de chaleur humide.[web:20]

5. Mettre à jour et contrôler l’onduleur

L’onduleur est le “cerveau” de l’installation : s’il est mal dimensionné, mal paramétré ou vieillissant, il peut limiter la puissance récupérée lorsque les conditions sont déjà défavorables.[web:10][web:33] Des pertes de rendement peuvent venir de suivis de point de puissance maximale (MPPT) imparfaits, de micro-coupures, de défauts de câblage ou de simples erreurs de configuration.

Bon réflexe :

  • Consulter régulièrement les courbes de production via l’application ou le portail de suivi fourni avec l’installation.
  • Rechercher des chutes anormales de production sur certains jours couverts par rapport à des jours similaires, ou des arrêts intempestifs.
  • En cas d’anomalie récurrente, faire contrôler l’onduleur et le câblage par un professionnel, qui pourra aussi vérifier les mises à jour logicielles et les paramètres de suivi de puissance.[web:10][web:33]

6. Adapter vos consommations aux jours couverts

Même si le rendement est plus faible par temps couvert, il reste intéressant d’optimiser l’autoconsommation pour valoriser chaque kWh produit. L’idée n’est pas de tout décaler, mais de lisser certaines consommations intelligentes pour coïncider avec les périodes où la production, même modeste, reste présente.[web:21][web:37]

Pistes d’optimisation :

  • Lancer lave-linge, lave-vaisselle ou pompe de piscine en journée plutôt que la nuit, y compris les jours gris, afin de profiter de la production résiduelle.
  • Utiliser un gestionnaire d’énergie ou un simple programmateur pour automatiser le déclenchement de certains appareils pendant les plages horaires de production.
  • Si vous disposez d’une batterie, ajuster les seuils de charge/décharge pour tenir compte des jours où la production est plus faible, afin de prioriser les usages essentiels.[web:21][web:19]

7. Suivre vos données de production pour détecter les dérives

La meilleure manière de ne pas subir une baisse de rendement est de la repérer tôt. La plupart des installations récentes disposent d’une application ou d’un portail en ligne qui affiche la production quotidienne, mensuelle et annuelle.[web:10][web:34] Une chute anormale lors des périodes couvertes, par rapport aux années précédentes ou aux prévisions de votre installateur, peut révéler un problème technique ou un besoin d’entretien.

Conseils de suivi :

  • Comparer vos productions mensuelles à celles des années précédentes, en tenant compte des variations météo.
  • Surveiller particulièrement les longues périodes nuageuses : si la production chute davantage que ce qui est attendu, il peut y avoir un souci d’ombre nouvelle, d’encrassement ou d’onduleur.
  • Conserver les rapports ou captures d’écran de vos courbes de production pour pouvoir les présenter facilement à un professionnel en cas de diagnostic.[web:34][web:37]

Faut-il s’inquiéter des jours gris pour la rentabilité de votre installation ?

Les études et retours de terrain montrent que, même avec de nombreux jours nuageux sur l’année, une installation correctement dimensionnée et bien optimisée reste rentable sur le long terme.[web:2][web:24][web:30] Les jours couverts font partie du “profil météo normal” pris en compte dans les simulations de production et dans le calcul du retour sur investissement.

En cumulant les bonnes pratiques d’orientation, d’absence d’ombres, d’entretien régulier et de suivi de production, il est possible de récupérer plusieurs dizaines de pourcents de production sur une année par rapport à une installation négligée.[web:25][web:28][web:36] Ce gain se traduit directement par plus d’économies sur votre facture et un ROI plus rapide, même sans soleil permanent.

Vérifiez le potentiel réel de votre toit, même dans une région nuageuse

Le rendement réel d’une installation dépend de votre région, de l’orientation de votre toiture, de la puissance installée et de vos habitudes de consommation. Dans les zones où le ciel est souvent couvert, un bon dimensionnement et une optimisation fine de l’installation sont encore plus importants pour sécuriser votre retour sur investissement.[web:2][web:30]

Pour savoir combien vos panneaux pourraient produire chez vous, même avec des hivers gris et des étés parfois nuageux, vous pouvez obtenir une simulation personnalisée gratuite basée sur votre adresse, votre toiture et votre consommation annuelle.

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Tags :

#rendement #temps couvert #météo #autoconsommation #entretien #orientation

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